Je n'en fais qu'à ma tête...

Quand j'ai une idée bien en tête, rien ne peut m'en détourner.  Au point que je me demande pourquoi je n'agis pas de cette façon dans ma vie sentimentale.

J'ai détesté la visite chez le spécialiste.  Oh, il est très gentil, souriant, calme et assez délicat quand il me retourne le pied dans tous les sens.  Ce que j'ai détesté, c'est l'entendre me dire que je devais rester immobilisée une semaine de plus, voir deux semaines.  Une, passe encore, je m'y attendais.  Deux, c'est non ! C'est que je deviens enragée, moi ici ! Enfermée du matin au soir, la plupart du temps dans le divan, avec ma jambe sur des coussins et regardant la pluie tomber...

Et ensuite il y aura de la rééducation.  D'accord, si je reprends le travail entre noël et le nouvel an.  On en reparle jeudi prochain, à 8 h 30.

Sortie de la consultation, j'ai appelé le boss pour le tenir au courant.  Justement, il voulait me parler, il y a deux ou trois choses à régler, bla bla bla... Et bien soit, je peux venir au bureau cette après-midi si quelqu'un vient me chercher... Le boss est venu me chercher devant la maison, m'a offert le sandwisch de midi et m'a ramenée à 16h.  Il m'a mise dans de l'ouate, vu que je suis en accident de travail, et que j'ai pris un risque, celui de perdre tous mes droits.

Oui mais moi je voulais sortir...
Et me rendre à la boîte aux lettres tous les jours, ça compte pas.

Ensuite, vu qu'il y a deux hommes dans ma vie en ce moment, j'ai eu droit à deux "mais tu es folle ou quoi ?", suivi de deux sermonts, assez similaires d'ailleurs.  Et sans se connaître, A. et W. sont au moins d'accord sur un point : "de toute façon tu n'en fais jamais qu'à ta tête!"

Comments

[Mme Pas Contente]

Le bon côté de l'histoire, c'est que tu vas pouvoir blogger à qui mieux mieux !
Bon courage !