Rééducation

La dernière visite au médecin, jeudi dernier, ne s'est pas du tout passée comme je le pensais.  Même si avec le recul ce n'est pas si mal.

Parce que j'ai dis "je dois absolument reprendre le travail mardi", le médecin a compris que je voulais être tranquille pour les réveillons.  Genre "vous n'aviez qu'à avoir votre accident de travail en novembre!" Moi je parlais simplement de clôture comptable, et je me fiche des réveillons, je demanderais même bien une dispense ! 
C'était agaçant mais ses arguments étaient meilleurs que les miens.  Deux d'entre eux étaient imparables :

- "vous croyez vraiment que votre cheville sera guérie dans trois jours ?"
   Non, bien sûr que non.  Il suffit de la regarder pour s'en rendre compte.

- "vos collègues peuvent bien se débrouiller sans vous". Rien n'est moins sûr, le travail va s'empiler sur le bureau et j'aurai intérêt à passer voir.  Mais bon, ils n'ont qu'à apprendre.

Le certificat est prolongé de deux semaines, et je dois faire de la rééducation.  Bon, je n'aime pas contrarier les médecins mais là non plus, je ne suis pas d'accord : tous les matins de la kiné au centre de l'hopital.  Même si ce centre est réputé, je ne veux pas.  Je connais un excellent kiné, son cabinet est dans la rue ce serait plus facile.  Le médecin aussi est contrariant mais j'ai une dernière carte, je n'ai personne pour me conduire tous les jours.

Là aussi, le médecin a une longueur d'avance.  Il m'a envoyée au centre pour un test de conduite, que j'ai bien entendu parfaitement réussi.  Donc je peux conduire et me rendre au centre de l'hopital pour la rééducation.

Je dirais que j'ai parfois du mal à suivre la logique des évènements.  Sachant que ma cheville ne me permet pas de reprendre le travail, je peux tout de même conduire sur la neige et le verglas avec une attelle au pied gauche et une cheville capricieuse.  Non, non, je ne suis pas dangereuse !

Ceci dit, la kiné se passe bien, dans une bonne ambiance et je peux conduire ! Ce qui veut dire que je peux aller où bon me semble et que je profite de cette liberté retrouvée autant que je peux... ;o))